Les États Unis, Israël et le Moyen- Orient !

 

Les États Unis, Israël et le Moyen- Orient !

 


Toujours par quelque endroit, les ruses se dévoilent.
Qui agit en loup, même déguisé,
Tôt ou tard, par son naturel, se trahit.
Le pouvoir, l’alliance, ne changent point la nature :
Vouloir jouer deux rôles mène à la rupture.

Dans la région, les alliances entre grandes puissances (le berger, ici les États-Unis) et leurs partenaires stratégiques (le loup, ici Israël) peuvent créer des situations ambiguës. Malgré les efforts pour présenter une façade de protection ou de médiation, les intérêts propres et la nature des relations de force finissent souvent par réapparaître. Les récentes opérations militaires et les annonces de cessez-le-feu illustrent cette tension entre l’affichage diplomatique et la réalité du terrain. La morale rappelle qu’il est difficile de cacher longtemps ses véritables intentions, surtout dans un contexte aussi complexe.

La stratégie des États-Unis et d’Israël au Moyen-Orient ne correspond pas exactement à l’allégorie traditionnelle du berger face au loup, où le berger protège le troupeau contre un prédateur extérieur. Dans la réalité géopolitique, la relation est bien plus complexe et nuancée.

D’une part, les États-Unis considèrent Israël comme un allié stratégique essentiel, un « avant-poste » pour maintenir leur influence et leur hégémonie dans la région. Israël, de son côté, bénéficie d’un soutien militaire, diplomatique et économique massif des États-Unis, ce qui lui permet de jouer un rôle de puissance régionale et de défendre ses propres intérêts, parfois au détriment d’autres acteurs locaux. Cette alliance repose sur des intérêts communs, mais aussi sur des réseaux d’influence puissants, notamment via le lobby pro-israélien aux États-Unis.

D’autre part, la stratégie américaine au Moyen-Orient vise à rester l’acteur dominant en soutenant systématiquement l’adversaire le plus faible contre le plus fort, afin d’éviter l’émergence d’une puissance régionale qui pourrait menacer leurs intérêts. Cette approche, qualifiée parfois de « diviser pour régner », vise à maintenir un équilibre précaire et à empêcher tout acteur de devenir trop puissant. Les États-Unis ne jouent donc pas uniquement le rôle de berger protégeant un troupeau, mais aussi celui d’un acteur qui manipule les rapports de force pour préserver sa propre position.

En résumé, la relation États-Unis-Israël ne ressemble que partiellement à celle du berger et du loup. Elle est avant tout une alliance stratégique où chacun défend ses intérêts, parfois au détriment d’autres acteurs régionaux, et où la protection du « troupeau » (la stabilité régionale ou les intérêts occidentaux) n’est pas toujours la priorité absolue et même jamais : diviser pour régner !

Tant va la cruche à l’eau…  à prendre les autres pour des imbéciles on devient imbécile soi-même !




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