Le crépuscule d’une civilisation mécaniste : plébiscite pour un savoir populaire intelligent face à un dictat ploutocratique affairiste qui exploite notre Humanité !
Le
crépuscule d’une civilisation mécaniste : plébiscite pour un savoir populaire
intelligent face à un dictat ploutocratique affairiste qui exploite notre
Humanité !
Pour un autre savoir, une autre culture et que tout
ceci soit plus ouvert sur le « Principe d’Humanité » et la
« démocratie » ! Vers une refondation réellement
ontologique, écologique et économique du savoir !
Le 20ème
siècle a été le plus meurtrier de toute notre histoire ! En ce début de
vingt-et-unième siècle qui vient de commencer, l’histoire semble bien devoir se
répéter ! Pour cause car ce sont toujours, le même savoir dystopique, les
mêmes logiques exclusives d’elles-mêmes, sans raison en termes d’Humanité,
exclusivement humaniste c’est-à-dire d’une Humanité dévoyée !
Nous avons
pléthore de problèmes !
Problèmes
économiques, écologiques, démocratiques et sociétaux ; tant de problèmes à
la fois et d’autant d’importance : il y a forcément quelque chose qui ne
va pas ! C’est un avis partagés quant à ces difficultés et en même temps
rien ne change comme une sorte de fatalité ! Mais il n’y a pas de fatalité
en matière de société : il n’y a que du fatalisme face à des logiques
exclusives d’elles-mêmes : sophistes et
cyniques qui exploitent cette société !
« Le monde que nous
avons créé est le résultat de notre niveau de réflexion, mais les problèmes
qu'il engendre ne sauraient être résolus à ce même niveau ». Albert Einstein
Il y a urgence au
changement, mais, et comme le dit, là aussi, Albert Einstein : vouloir
changer sans rien changer est pure folie !
Nous devons sérieusement nous interroger, mais sommes-nous
en capacité intellectuel, ou plutôt cognitive : de le faire ? Savoir
pourquoi faire : pour réellement comprendre, en toute intelligence, en
tout entendement : ou pour mieux tout manipuler ? Tout
prévariquer ?
Peut-il, y avoir un savoir des uns et un savoir des
autres ? Un savoir pour les uns et un savoir pour les autres ?
Pourquoi les solutions des uns se trouvent être systématiquement et
mécaniquement les problèmes des autres ? C’est comme si nous demandions au diable de résoudre lui-même les
problème qu’il pose !
Nous avons établi
un savoir qui est dominé par le dogme scientiste et par une dichotomie sans nul
doute vieille résurgence de l’antédiluvienne lutte entre le bien et le mal,
entre Dieu et diable, ou du plus récent manichéisme. Ceci, quand c’est
l’ouverture d’esprit qui devrait présider à notre savoir : quel archaïsme
que cette division pour régner !
Un savoir perverti : quand la science humaine se coupe de
la conscience humaine !
Qu’est-ce qu’un bon savoir ? Le savoir doit consister à voir
ce qui est, et non ce que nous voudrions qu’il soit ; c’est-à-dire prendre
nos désirs pour « réalité » ! Ou, plus exactement, les désirs
d’une soi-disant « élite » se croyant sortie de la cuisse de
Jupiter, désireuse de mettre l’Humanité à sa botte ! Tout cela, ce que
nous vivons présentement, relèverait, et relève de la folie, d’une folie douce
ou furieuse, au choix, mais à coup sûr : de la psychiatrie !
Un savoir perverti : quand la science se coupe de la
conscience !
Qu’est-ce qu’un bon savoir ? François Rabelais nous a laissé
un avertissement qui résonne encore aujourd’hui et fortement pour qui a encore
un minimum de conscience en termes d’Humanité : « Science sans conscience n’est
que ruine de l’âme. » Cette âme, c’est notre Humanité, notre intelligence
collective. Le savoir doit consister à voir ce qui est, et non à projeter nos
désirs sur la réalité. Se laisser aller à cet illusoire humaniste
technoscientiste, c’est sombrer dans la folie, non pas douce, mais furieuse.
Or, c’est précisément cette folie qui gangrène ce monde moderne au
modernisme paroxysme de modernité et plus simple modernité. Un monde
savamment et délibérément malade du rationalisme machiniste cartésien, appliqué
aveuglément à l’humain, et du positivisme comtien, négationniste de tout,
enfermés que nous sommes, dans des « ismes » qui abusent tout et limitent la
pensée à un simplisme intolérable et intenable.
Une erreur ontologique fondamentale
Notre civilisation est victime d’une erreur ontologique
majeure, une confusion qui commence dès l’étymologie du mot « ontologique ». Le
terme « onto » dérive du participe présent du verbe ÊTRE, il désigne donc l’ÉTANT,
non un être figé, mais ce qui existe en mouvement, en relation. Pourtant, la
pensée mécaniste issue de Descartes et Comte a construit une ontologie de
l’ÊTRE, où tout est réduit à des structures fixes, maîtrisables, manipulables.
Ce réductionnisme, en niant la dynamique et la complexité du réel, a conduit à
une science déconnectée de toute réalité, et à un monde où l’humain est traité
comme une simple machine.
L’opposition culture/nature : une inversion combien
trompeuse !
« La nature nous trompe », affirmait Descartes. Mais en quel
sens ? La nature n’a pourtant aucune intention, elle ne saurait tromper.
Peut-être parlait-il de la nature humaine, trop paradoxale et complexe à son
goût, échappant aux cadres rigides de son rationalisme. Mais alors, que dire de
la culture cartésienne elle-même ? Contrairement à la nature, elle est pleine
d’intentions, et notamment celle de réifier l’être humain, de le réduire au
rang de simple machine. Ce n’est donc pas la nature qui nous trompe, mais bien
cette culture mécaniste, qui impose une vision réductrice et artificielle de
l’humain.
Ce rationalisme utilitariste ne repose pas sur une quête de
vérité, mais sur une volonté de maîtrise absolue. Il s’agit moins de comprendre
que de dominer, moins d’apprendre que d’exploiter. La culture cartésienne ne
cherche pas à saisir la complexité du vivant, mais à l’asservir à un schéma
mécanique simpliste, dépourvu de toute considération pour la réalité mouvante
de l’existence humaine. C’est elle, bien plus que la nature, qui nous trompe.
Que penser ?
Que penser d’une civilisation humaine qui est persuadée que
le savoir est uniquement devant elle, à découvrir et exclusivement de façon
technoscientiste ; alors qu’il est surtout derrière nous : dans un
passé tellement riche d’enseignements en termes d’Humanité ?
Que penser d’une civilisation humaine qui entend faire des
machines des « quasi-humains » et des humains des
« quasi-machines » ?
Que penser d’une civilisation humaine qui ne justifie, le
temps présent, que par l’avenir, par l’anticipation, la prévision ; qu’en
penser : sinon qu’elle nie le temps présent : qu’elle nie toute
réalité ?
La négation de la complexité : une impasse
intellectuelle !
Ce réductionnisme ne concerne pas seulement la science et la
technologie ; il s’est insinué dans notre rapport au temps. L’idéologie du
progrès a imposé une rupture radicale avec le passé : ce qui a été n’a plus
d’importance, seul compte ce qui adviendra. La mémoire humaine, jadis trésor
collectif de sagesse et d’expérience, est devenue une charge obsolète. L’enseignement
de l’histoire est sacrifié au profit de la projection vers l’avenir,
l’intelligence collective est remplacée par des prévisions algorithmiques, et
la prudence héritée du passé cède le pas à l’audace insouciante du futurisme.
Mais que vaut un progrès qui ignore d’où il vient ? Une
civilisation qui renie son passé ne fait que répéter les erreurs de ceux
qu’elle prétend dépasser. Ce mépris du temps long est l’une des causes majeures
de notre instabilité actuelle : incapables d’apprendre des crises passées, nous
fonçons tête baissée vers des catastrophes qui auraient pu être évitées.
Des savoirs dystopiques !
Depuis plus de trois siècles avec le rationalisme et avec le
positivisme nous avons créé et instaurer des savoirs dystopiques. La dystopie
n’est pas qu’un genre littéraire, comme « 1984 » de George Orwell ou
le meilleur des monde d’Aldous Huxley ; ce peut aussi être une réalité.
C’est la réalité que nous vivons, et ceci, non pas sous un régime autoritaire,
fasciste, nazi, communiste ou socialiste ; mais sous un régime hautement
libéral ! Un Régime libéral porter au « libéralisme », paroxysme
de liberté et plus simple liberté ; une liberté exclusivement économique,
exclusivement entrepreneuriale, affairiste et mondialiste, qui n’a donc rien de
sociétal ! Un « libéralisme mécaniste », rationaliste, qui
instaure, une « loi du plus fort » économiquement parlant, ou plus
exactement : financièrement parlant !
Ontologiquement, écologiquement : l’économie est
sociétale et non rationalo affairiste !
La complexité, nouveau paradigme, comme réponse : un retour à l’écologie de Pascal et à l’holisme antique !
Ce que nous appelons aujourd’hui la « complexité quantique »
n’est en réalité que la confirmation scientifique d’une intuition qui traverse
les âges. Blaise Pascal, bien avant que la physique quantique ne vienne
bouleverser notre compréhension du monde, avait déjà saisi cette
interdépendance fondamentale avec son principe cognitif : « Toutes
choses "étant" causées et causantes… il est impossible de connaître
les parties sans connaître le tout, non plus que de connaître le tout sans
connaître les parties. »
Mais cette intuition ne date pas de Pascal. Les philosophes
antiques, avec l’holisme, avaient déjà pressenti cette complexité
universelle. Ils savaient que le monde ne pouvait être compris que dans ses
interactions, ses relations, son mouvement. La physique quantique moderne ne
fait que valider ce que ces penseurs avaient perçu intuitivement : le réel est
un réseau de connexions, où tout est interdépendant, où l’observateur fait
partie du phénomène observé.
Vers une nouvelle culture pascalo-quantique de la
complexité
René Descartes, et son « cogito » solipsiste,
« je pense donc je suis », et peu importe la qualité de la
pensée : je suis quand même !
Descartes a voulu considérer, dans son délire atomiste, son
désir de tout faire faire exploser, de faire « tabula rasa » de la
philosophie, de tout imploser de l’intelligence antique empreinte
d’Humanité ; il a considéré que la partie était plus importante que le
tout ! Un terme, celui d’atome, venu, non pas de l’énergie atomique, mais
des humanités gréco-latines et signifiant indivisible ! Tout comme
individu vient de « indivisible », non pas de lui-même ce qui
serait cartésien ; mais de la société, élément composé dont l’individu est
l’élément composant !
Un cogito bon cogito, empreint d’Humanité, dirait que le
« Moi » et le « Je » ne valent que s’ils pensent
« NOUS » ! Que ce « Moi » et ce « Je »
peuvent largement et suffisamment s’exprimer dans le « NOUS » !
Mais voilà, après plus de trois siècles d’égarement, le
paradigme quantique rejoint scientifiquement l’intuition antique et celle du «
principe cognitif » de Pascal. Cette convergence impose une révolution
culturelle majeure. Il ne s’agit plus de persévérer dans un simplisme
cartésiano-comtien délétère pour la planète et mortifère pour l’Humanité. Une nouvelle
culture s’impose, une culture pascalo-quantique de la complexité, qui rompt
avec l’illusion du tout-mesurable et du tout-maîtrisable.
Le simplisme humaniste technoscientiste, en érigeant l’homme
en maître absolu, l’a conduit à nier sa propre Humanité. Le transhumanisme,
ultime avatar de cette logique, en est l’aboutissement : la dissolution de
l’humain dans la machine, la fin de l’intelligence collective au profit d’une
rationalité artificielle sans conscience ni éthique.
Le choix est entre persévérer dans cette fuite en avant
suicidaire, ou embrasser enfin la complexité du monde tel qu’il est. Autrement
dit, il est temps d’abandonner l’ÊTRE pour renouer avec l’ÉTANT.
Une économie quantique : vers une refondation sociétale
Ontologiquement, l’économie est une pratique sociétale
et non une science pure ou technoscientifique. Sa finalité n’est pas purement
systémique, mais métaécosystémique, c’est-à-dire inscrite dans la
complexité du tissu social et environnemental. L’économie actuelle, fondée sur
le rationalisme mécaniste, ignore ces interdépendances et engendre des crises à
répétition.
Il est temps d’envisager une économie de la complexité
quantique, qui ne repose plus sur des modèles simplistes et linéaires, mais
sur une compréhension dynamique et systémique des interactions humaines et
écologiques. Plutôt que de s’inspirer des physiocrates, nous devrions tirer les
enseignements des conclusions philosophiques des physiciens de la physique
quantique. De la même façon que nous élaborons technoscientifiquement des
« puces » et des « ordinateurs » quantiques nous devrions
élaborer une « économie sociétale » de complexité quantique !
Une unité du savoir enfin obtenue.
Cette nouvelle ontologie philosophique et quantique,
alliance de la philosophie et de la science, implique modernité, prudence et
responsabilité. Elle invite à une refondation intellectuelle qui nous
replace dans une posture de respect et d’humilité face au réel. Mais plus
encore, elle permet de renouer avec une unité du savoir qui, pendant des
siècles, n’existait plus. Cette unité, autrefois brisée par
l’hyperspécialisation et le cloisonnement rationaliste et positiviste des
disciplines, peut être retrouvée à travers cette vision holistique, systémique
et quantique du monde. Il ne s’agit plus de fragmenter la connaissance, mais de
la relier, de reconstruire un cadre cohérent où la Nature, la culture, la
science et la technoscience dialoguent enfin, au service de l’Humanité :
de l’ÉTANT ontologique !
La dystopie, c’est ce qui, étymologiquement, n’est nulle
part ! L’utopie c’est ce qui est en tout point ! Il convient donc de
proscrire la dystopie et de prescrire l’utopie de la complexité qui est
ontologiquement en tout point : contre une dystopie du simplisme, qui,
ontologiquement, n’est en aucun point !
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