Humanisme VS Principe d’Humanité
Humanisme VS Principe d’Humanité
Lorsque l'on effectue une recherche sur le web du terme
"Principe d'Humanité", il est frappant de constater que les résultats
renvoient principalement au "principe humanitaire" et à la
« Croix Rouge » ! Cet état de fait constitue un véritable aveu
d’échec pour notre époque : alors que l’humanitaire traite des situations
d’urgence, le Principe d’Humanité, lui, devrait être un socle fondamental, un
cadre structurant pour nos sociétés et non un palliatif aux catastrophes.
Une « Humanité en lieu et place d’un Humanisme
exclusivement technoscientiste : une mondialité en lieu et place du
« mondialisme » !
L’Humanité, comme une évidence qui ne l’est visiblement pas
du tout, doit être enseignée et promue comme un fondement inébranlable, ainsi
que l’indique Edgar Morin dans "Les sept savoirs nécessaires à l’éducation
du futur". Mais pourquoi le futur, la seconde qui vient sera du présent,
l‘heure qui vient sera du présent, demain et après-demain sera du
présent ! La réalité humaine ne relève que du temps présent : ne se
juge qu’au temps présent ! Certains esprits chagrins veulent nous faire
croire que nous vivons dans une illusion permanente ; l’illusion au
présent c’est de ne justifier ce temps présent que par l’anticipation, la fuite
en avant, comme si le savoir était uniquement devant nous à découvrir et ceci
de manière exclusivement scientifique et techno scientifique ! Alors que
ce savoir est surtout derrière nous dans un passé tellement riche
d’enseignements en tout genre ; le problème c’est que ça ne paye pas, que
la ploutocratie financière n’y trouverait pas son compte ! Nous y trouverions
notre compte, nous autres les sans-dents corvéables à merci, mais pas tous ces
affairistes, en tout genre, cette « ploutocratie » adepte de la fuite
en avant technoscientiste.
Ce constat d’échec nous amène à une nécessité impérieuse :
celle de fonder dans la noosphère du Web, une « NooÉcole du Principe
d’Humanité ». Une école nouvelle, virtuelle et accessible à tous, dans la
noosphère des réseaux sociaux. Elle ne nécessite pas des murs, mais de
s’appuyer sur les outils numériques pour diffuser un savoir fondé sur la raison
raisonnable, sur l’intelligence collective et sur l’impératif d’une modernité à
la fois réellement prudente et responsable.
Notre époque, marquée par une rationalité technoscientiste
poussée à l’extrême, a oublié la distinction fondamentale entre raison et
logique.
La confusion entre les deux, héritée du rationalisme
cartésien et du positivisme comtien, a conduit à une vision mécaniste du monde
où la logique mathématique l’emporte sur la sagesse humaine. Pourtant, comme
l’a souligné Albert Einstein : "En tant que les théorèmes des
mathématiques se réfèrent à la réalité, ils ne sont pas exacts. En tant qu'ils
sont exacts, ils ne se réfèrent pas à la réalité."
Il est temps de redonner à l’Humanité sa place centrale dans
la construction du savoir et de l’action. Inspirons-nous des acquis
intellectuels du XXe siècle, notamment ceux de la physique quantique, qui ont
démontré l’incomplétude des mathématiques et ont ouvert la porte à une nouvelle
approche de la réalité. Werner Heisenberg lui-même écrivait dans "Physique
et philosophie" que "la limitation cartésienne a profondément pénétré
l’esprit humain durant les trois derniers siècles [...] et il faudra longtemps
avant qu’elle ne soit remplacée par une attitude vraiment différente à l’égard
du problème de la réalité".
L’objectif de la NooÉcole du Principe d’Humanité serait donc
d’éveiller les consciences à cette réalité complexe et interconnectée. De
promouvoir un savoir intégrant les dimensions philosophiques, scientifiques et
anthropologiques de l’existence. Et surtout, de diffuser cette
"substantifique moelle" évoquée par François Rabelais : un savoir
porteur de sens, de responsabilité et d’humanité.
Comment construire cette école ? En mobilisant la puissance
des réseaux sociaux, en créant des contenus accessibles et engageants, en
rassemblant une communauté de penseurs, de chercheurs et de citoyens désireux
de bâtir un monde où le Principe d’Humanité ne serait plus une notion obscure,
mais une évidence partagée.
Il est temps d’ouvrir cette école dans la noosphère. De
faire de la connaissance un levier de transformation. De transformer l’essai,
comme nous y invite la physique quantique, en changeant notre regard sur le
monde et sur nous-mêmes.
L’Humanité est-elle enseignée ?
Non elle ne l'a même jamais été : elle est même niée par l'humanisme !
Nous vivons une époque où le savoir se fragmente, se
technicise et se réduit à des algorithmes sans conscience. L’enseignement
traditionnel, cloisonné dans ses disciplines et sa logique positiviste, ne
permet plus de saisir la complexité ontologique du monde. En même temps, les
réseaux sociaux et la noosphère (Teilhard de Chardin) offrent un espace d’interaction
où circulent informations et idées, mais souvent au service de l’instantanéité
et du vide conceptuel. Face à ce double constat, il est urgent de réhabiliter
un éveil à la réflexion, un savoir qui soit organisateur plutôt que
destructeur, une intelligence de l’entendement et non de la seule accumulation.
C’est ici qu’intervient la NooÉcole du Principe
d’Humanité : un projet novateur visant à structurer et diffuser un bon
savoir, à la fois moderne, prudent et responsable.
Pourquoi une NooÉcole du Principe d’Humanité ?
- Un savoir mutilé et
techniciste :
- La science, sans
philosophie ni anthropologie, détourne l’homme de sa propre
compréhension.
- Le positivisme comtien et
le rationalisme cartésien ont imposé une vision réductrice, mécaniste et
déshumanisée du monde.
- La confusion entre la raison
et la logique a mené à une civilisation déracinée du sens et de la
finalité.
- La redécouverte de la
complexité ontologique :
- La physique quantique a
révélé les limites de la logique mathématique classique.
- Edgar Morin, dans Les
Sept Savoirs nécessaires à l’éducation du futur, appelle à un savoir
capable d’intégrer l’incertitude, la complexité et l’interconnexion des
phénomènes.
- Le Principe d’Humanité
exige de repenser le rapport entre savoir, éthique et action.
- Une humanité en danger
:
- Les dérives
technocratiques et productivistes placent l’efficacité au-dessus de
l’humain.
- L’éducation actuelle ne
forme pas à la conscience mais au conditionnement.
- Les réseaux sociaux,
plutôt que d’être des espaces de réflexion, sont dominés par la viralité
et la superficialité.
Comment structurer cette NooÉcole ?
- Une présence digitale
forte :
- YouTube (Dial Human TV),
LinkedIn, Blogger, X, et autres plateformes pour diffuser les contenus.
- Création de formats
variés : vidéos, articles, podcasts, dialogues interactifs.
- Un programme
d’enseignement basé sur l’Humanité et la complexité :
- Philosophie du Principe
d’Humanité.
- Physique quantique et ses
implications philosophiques.
- Les Sept Savoirs
d’Edgar Morin.
- Critique du positivisme
et du rationalisme réducteur.
- Un engagement
participatif :
- Interactions et débats
pour stimuler l’intelligence collective.
- Organisation de tables
rondes, lives et séries thématiques.
- Mobilisation d’une
communauté autour d’une dynamique de savoir partagé.
Un appel à transformer l’essai
La science a toujours eu des implications philosophiques,
mais celles de la physique quantique sont d’une portée inédite. Heisenberg
lui-même affirmait que la vision cartésienne du monde avait imprégné la pensée
humaine au point qu’il faudrait longtemps avant qu’elle ne soit remplacée par
une approche plus complexe et nuancée. Nous y sommes. L’essai est posé, il est
temps de le transformer.
L’éducation du XXIe siècle ne doit plus se contenter de
fournir des compétences techniques et analytiques, elle doit enseigner la sagesse.
L’objectif de la NooÉcole du Principe d’Humanité est de rétablir une
intelligence au service de l’humain et non un systématisme sans conscience.
Rejoignons cette dynamique pour réinsuffler un savoir
véritablement humaniste et organique à notre époque, pour que l’Humanité ne
devienne pas une abstraction vidée de sa substance mais une réalité pleinement
vécue et assumée.
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