Création d'une Charte Internationale pour un usage éthique empreint d’Humanité des technologies numériques quelles qu’elles soient !

 

 Création d'une Charte Internationale pour un usage éthique empreint d’Humanité des technologies numériques quelles qu’elles soient !  

Avant toute chose, il faut savoir que rien absolument rien, qu’aucune chose ne porte en elle sa propre négation sauf par l’usage que nous autres les humains nous en faisons : c’est une affaire de bonne ou de mauvaise valeur d’usage en termes de « Principe d’humanité » !

Préambule

Reconnaissant le potentiel des technologies numériques pour améliorer la productivité humaine, tout en étant conscients des risques qu'elles peuvent présenter en termes d’exploitation et de surveillance, nous, signataires de cette charte, affirmons notre engagement à développer et utiliser ces technologies dans le respect du Principe d'Humanité, qui place l'être humain et sa dignité au centre de toute action.

Nous soulignons la nécessité d'un changement de dénomination, passant de "Intelligence Artificielle" à "Assistance Artificielle" (AA). Ce changement terminologique vise à refléter plus fidèlement le rôle de ces technologies comme outils au service de l'humanité, plutôt que comme des entités autonomes susceptibles de remplacer l'intelligence humaine voire de le dominer.

Cette nouvelle dénomination sera l'occasion d'établir une classification rigoureuse des différents types d'Assistances Artificielles. Cette taxonomie, qui reste à élaborer, permettra de mieux comprendre, catégoriser et encadrer ces technologies en fonction de leurs capacités, de leurs domaines d'application et de leurs impacts potentiels sur la société.

Cette clarification s'avère cruciale face aux inquiétudes grandissantes concernant un potentiel de "grand remplacement" technologique. Bien que certaines études prédisent des impacts significatifs sur l'emploi, nous affirmons que l'objectif de l'Assistance Artificielle n'est pas de supplanter l'humain, mais de l'épauler et d'augmenter ses possibilités dans le respect du « Principe d’Humanité ».

Nous reconnaissons que l'intégration de ces technologies entraînera des transformations dans de nombreux secteurs professionnels. Cependant, nous considérons ces changements non pas comme un remplacement, mais comme une évolution nécessitant une adaptation et une requalification en termes de travail. Ceci doit se faire dans le cadre d’une intelligence collective et de « QUALITE » au sein des entreprises. Non pas dans le cadre de « Ressources Humaines » proche du darwinisme social mais de « Relations Humaines » pour être réellement en phase avec le « Principe d’Humanité »

Par cette charte, nous nous engageons à guider le développement et l'utilisation de l'Assistance Artificielle de manière éthique et responsable, en veillant à ce qu'elle serve le bien commun et préserve la dignité humaine dans toutes ses applications. La future classification des types d'Assistance Artificielle jouera un rôle crucial dans la réalisation de cet objectif, en fournissant un cadre clair pour l'évaluation et la régulation de ces technologies.

La Charte sur les Assistances Artificielles Humaines

Article 1 : Respect de la dignité humaine

Le développement et l'utilisation des technologies numériques doivent en tout temps respecter et promouvoir la dignité inhérente à chaque être humain, sans distinction aucune.

Article 2 : Protection des droits fondamentaux

Les technologies numériques doivent être conçues et utilisées de manière à protéger et à renforcer les droits fondamentaux de l'homme, tels qu'énoncés dans la Déclaration universelle des droits de l'homme.

Article 3 : Transparence et explicabilité

Les processus de décision impliquant des systèmes d'assistance artificielle doivent être transparents et explicables, permettant une compréhension claire de leur fonctionnement par les utilisateurs.

Article 4 : Non-discrimination et équité

L'utilisation des technologies numériques ne doit pas perpétuer ou exacerber les inégalités existantes, mais plutôt promouvoir l'équité et l'inclusion sociale.

Article 5 : Protection de la vie privée

Les technologies numériques doivent être conçues et utilisées de manière à respecter et à protéger la vie privée des individus, en accord avec le principe d'humanité.

Article 6 : Responsabilité et imputabilité

Les concepteurs, développeurs et utilisateurs de technologies numériques doivent être tenus responsables de leurs actions et des conséquences de l'utilisation de ces technologies.

Article 7 : Promotion du bien-être humain

Les technologies numériques doivent être développées et utilisées dans le but d'améliorer le bien-être humain, en accord avec le principe d'humanité qui vise à prévenir et alléger les souffrances humaines.

Article 8 : Coopération internationale

Les nations et les organisations doivent coopérer pour assurer une gouvernance éthique et humaniste des technologies numériques à l'échelle mondiale.

Article 9 : Éducation et sensibilisation

Des efforts doivent être déployés pour éduquer et sensibiliser le public aux implications éthiques et sociales des technologies numériques, favorisant ainsi une utilisation responsable et éclairée.

Article 10 : Révision et adaptation

Cette charte doit être régulièrement révisée et adaptée pour tenir compte de l'évolution rapide des technologies numériques et de leurs impacts sur la société.

En adoptant cette charte, nous nous engageons à placer l'humanité au cœur du développement technologique, assurant ainsi que les avancées numériques servent le bien commun et respectent la dignité de chaque individu.

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